Indicateurs de consommation d'antibiotiques en médecine vétérinaire
Les indicateurs présentés ici sont ceux utilisés dans le cadre du suivi national des ventes d'antibiotiques en médecine vétérinaire (Rapport ANSES 2015). Ils seront présentés sous forme de liste à laquelle vous pouvez vous référer à tout moment.
Nous vous présenterons d'abord les numérateurs puis les dénominateurs[1].
Les numérateurs
Définition :
les dénominateurs
Attention :
Chaque année, l'indicateur d'exposition des animaux aux antibiotiques (ALEA, Animal Level of Exposure to Antimicrobials) est calculé en partant de l'hypothèse que la totalité des antibiotiques vendus sur l'année a été administrée aux animaux élevés sur le territoire national (ce qui n'a pas été le cas par exemple en 2014 où des stocks de médicaments ont été constitués.) L'ALEA est calculé en tenant compte des différences d'activité et de posologie entre les antibiotiques et en prenant en compte l'évolution de la population animale.
Cliquez sur les liens ci-contre pour consulter les tableaux sur la répartition des ventes par tonnage en matière active et selon les espèces[8]
Sources :
Pour conclure
Entre 2014 et 2016, il a été vendu en moyenne 41,36 mg d'antibiotiques par kilogramme de poids vif avec des disparités selon les espèces. Exprimés en masse de matière active, les résultats ne sont pas représentatifs de « l'exposition » des espèces animales aux antibiotiques. Lorsque l'on se réfère à l'ALEA, ce sont les lapins qui sont identifiés comme les plus grands consommateurs d'antibiotiques.
Au plan Européen, la surveillance de la consommation d'antibiotiques (ESVAC, European Surveillance of Veterinary Antimicrobial Consumption) permet pour le moment un recueil harmonisé des données de ventes d'antibiotiques sans distinction des espèces animales.
Un document de réflexion a été publié en 2013 pour proposer un système de recueil de données par espèce et pour la mise en place d'indicateurs de «consommation».
L'Agence Européenne (EMA) a également publié en 2015 un document sur le développement des DDDA et DCDA (posologies et durées de traitement harmonisées au niveau européen).